La Fondation FondaMental vous propose un voyage en psychiatrie, à travers la parole de personnes qui en sont à la fois les témoins et les acteurs, qui écrivent son histoire et la font changer : patients, proches, chercheurs, professionnels de santé.
A l’écoute de leurs récits et de leurs combats, nous vous invitons à changer le regard que vous portez sur celles et ceux qui vivent avec la maladie, qui la soignent ou qui tentent d’en percer les mystères.
Bernard, 67 ans, retraité, vit avec des troubles bipolaires
Depuis ses 16 ans, Bernard a supporté sans trop les comprendre ses allées et venues entre phases euphoriques et grande tristesse.
C’est au bout de 20 ans, au détour d’une énième hospitalisation que le diagnostic est posé. Un psychiatre l’écoute alors mieux que les autres et lui propose un traitement adapté.
Aujourd’hui, il mène une vie stable. Il s’est même engagé au sein d’une association qui guide et oriente les personnes atteintes de troubles bipolaires. C’est sa façon d’utiliser positivement les longues années d’errance psychiatrique qu’il nous raconte dans cet épisode.
Claude, 72 ans, comptable à la retraite, vit avec une dépression chronique
Depuis 1998, Claude est présidente de la FNAPSY, la Fédération Nationale des Associations d’usagers en Psychiatrie.
C’est une formidable victoire sur sa maladie, sur son parcours, teinté par de longues années de dépression.
Aujourd’hui, elle lutte contre une stigmatisation qu’elle ne s’explique pas vraiment, alors que les connaissances dans le domaine de la psychiatrie ont beaucoup progressé ces dernières années. Elle organise aussi des sorties culturelles pour les usagers. Parce que c’est le meilleur moyen pour ne pas laisser chacun s’engluer dans sa maladie.
Lucille, 25 ans, étudiante, vit avec une schizophrénie
Nous vous invitons à découvrir le parcours de Lucille.
Sa maladie s’est déclarée à 21 ans, lorsqu’elle était étudiante à Berlin. À cet âge, où chacun pose les fondations de ce que sera sa vie d’adulte, elle affronte les hospitalisations, les relations sociales qui se redessinent et les projets d’avenir suspendus.
Puis peu à peu, bien loin des représentations alimentées par le cinéma ou la littérature, elle apprend à vivre avec une schizophrénie, elle en fait même un projet de vie. Un combat.
Mathilda, 37 ans, vit avec un autisme asperger
C’est adulte, à l’occasion d’un burnout lié à son travail que Mathilda est diagnostiquée comme porteuse d’un trouble autistique. Elle relit alors sa vie, ses craintes et ses angoisses à la lumière de cette information.
Puis elle apprend à vivre avec, autrement. Ce chemin la guide vers une formation en éducation thérapeutique, elle décroche même un poste dans un centre de réhabilitation psychosociale.
Aujourd’hui, elle accompagne les usagers en psychiatrie dans leur parcours de soins.
