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Flash FondaMental du 19 avril 2024

Publié le 19 avril 2024

Sportifs de haut niveau

Briser le tabou autour des maladies mentales

Le 19 avril, la matinale de Radio Classique s’intéressait à la santé mentale des sportifs de haut niveau, à l’occasion d’une rencontre organisée la veille par Amélie Oudéa-Castéra, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et Marina Ferrari, secrétaire d’Etat en charge du Numérique.

Le témoignage de Marion Bartoli, ancienne joueuse de tennis professionnelle, vainqueure notamment du tournoi de Wimbledon en 2013, a permis d’évoquer les difficultés vécues par les athlètes au cours de leur carrière.

Les sportifs sont particulièrement exposés aux maladies psychiatriques, rappelle Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental.  Entre 10 et 45 % des femmes athlètes de haut niveau souffrent de troubles du comportement alimentaire, et 50% des athlètes ont des problèmes de sommeil.

Pourtant, ces maladies fréquentes restent taboues dans le sport de haut niveau français. Pour la première fois en France, une étude menée par la Fondation FondaMental en partenariat avec Harris Interactive auprès des 9 215 sportifs de haut niveau référencés par l’INSEP permettra de mesurer la prévalence des troubles psychiatriques chez les sportifs de haut niveau. Les résultats de cette étude seront dévoilés le 23 mai prochain.

Témoignage

Grandir avec un parent bipolaire

Le 13 avrilLe Monde explorait les défis de grandir avec un parent bipolaire à travers les témoignages de Julien Carpentier, réalisateur de «La Vie de ma mère», film multi-primé qui s’inspire de sa propre histoire, de plusieurs individus concernés directement ou indirectement par cette maladie, et de professionnels de la santé mentale.

En France, 1 % à 2,5 % de la population souffre de troubles bipolaires. Cette maladie chronique se caractérise par l’alternance de périodes d’hyperactivité et d’exaltation, mues par un sentiment de toute-puissance, et des phases dépressives sévères. Ces phases maniaques entraînent des répercussions sérieuses, notamment sur les plans financier (achats compulsifs, crédits à la consommation, versements à des tiers) et professionnel (abandon des études, démission, mise à pied, poursuite de projets irréalistes).

L’article met en avant les conséquences de la maladie sur la vie quotidienne, l’éducation et les relations sociales des enfants de parents bipolaires, ainsi que les stratégies d’adaptation qu’ils développent, parfois au détriment de leur propre bien-être. Il évoque également les tentatives de suicide (selon l’OMS, 20% des patients atteints de troubles bipolaires non traités décèdent par suicide), les hospitalisations et les difficultés d’accès aux soins rencontrées par ces familles.

Il souligne enfin l’importance de la sensibilisation et du soutien aux familles touchées par cette maladie, notamment grâce à des associations comme l’Unafam, Argos 2001 ou La Maison perchée.

Travail

Maladies chroniques et handicaps invisibles : en parler ou pas ?

Le 11 avrilLes Echos Leadership et Management abordaient la question de la gestion des maladies et handicaps invisibles en milieu professionnel. Lors de l’Inclusiv’Day qui s’est tenu le 10 avril à Paris, le Groupe Les Echos a reçu notamment Arthur Sadoun, le patron de Publicis, qui avait fait sensation l’an dernier à Davos en évoquant le cancer dont il avait été victime. Cet évènement avait pour but d’encourage les entreprises à mieux comprendre et accompagner leurs collaborateurs concernés par une maladie chronique comme le cancer, le diabète ou un trouble bipolaire.

« Le milieu professionnel a tout à gagner - à commencer par moins d’absentéisme et une meilleure capacité décisionnelle - à traiter ces sujets, notamment ceux liés à la neurodiversité qui émergent dans les organisations en France », souligne François Véron, general partner de Newfund dont le fonds d’investissement Heka, lancé en partenariat avec la Fondation FondaMental, soutient des start-ups de santé dotée d’une « vraie base scientifique ». 

François Véron milite avec Marion Leboyer, directrice générale de la Fondation FondaMental, pour que la notion de « brain capital » ou capital cérébral devienne une notion économique. En préservant la santé et les ressources cérébrales, cognitives, émotionnelles et sociales des citoyens, nous stimulerons la créativité et l’innovation dans l’économie mondiale actuelle.

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