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Publié : 26 mai 2020
Pour le Pr Marion Leboyer, directrice de la Fondation FondaMental, psychiatre à l’hôpital Henri Mondor et directeur d’un laboratoire de recherche Inserm : « La lutte contre cette pandémie est une véritable course de fond. Les interrogations médicales et scientifiques sont nombreuses. Nous savons qu’il nous faut répondre aujourd’hui aux besoins des patients en rupture de soin psychiatrique mais également à ceux des personnes fragilisées par la crise sanitaire et sans antécédent psychiatrique. Mais pour mieux soigner demain, il nous faut comprendre l’infection au Covid19 et ses impacts multiples chez les patients, sur leur santé physique comme psychiatrique. Nous manquons encore de recul et de données. La recherche pourra nous aider. »
Anne Giersch, directeur de recherche Inserm (Université de Strasbourg), membre de la Fondation FondaMental, rappelle : « En population générale, des fragilités latentes ont pu se révéler à l’occasion du confinement. Il faut que ces patients, qu’on ne connaît pas encore, viennent vers nous et demandent de l’aide. Avoir des symptômes, ce n’est pas se mettre en marge de la société comme certains peuvent le penser. Cette crise nous montre qu’on est tous vulnérables. Notre rôle est d’apporter une solution à chaque individu en souffrance. Il ne faut laisser personne au bord du chemin ».
A l’heure où s’ouvre le Ségur de la Santé, il est indispensable que la psychiatrie soit partie prenante des discussions si nous voulons des réponses à la hauteur des besoins
Pr Marion Leboyer.