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Les maladies mentales affectent une personne sur cinq chaque année et une sur trois si l’on se réfère à la prévalence sur la vie entière. Les jeunes sont en première ligne : dans plus de 70% des cas, les premiers signes apparaissent entre 15 et 25 ans (avant 3 ans pour les troubles du spectre de l’autisme).
Les maladies mentales altèrent non seulement le fonctionnement du cerveau, système nerveux central, mais aussi les systèmes périphériques (comme en témoignent les maladies somatiques qui leur sont souvent associées). Elles perturbent la capacité des personnes qui en sont atteintes à s'adapter à leur environnement et s'accompagnent souvent d'une grande souffrance psychique. Elles se caractérisent notamment par des troubles comportementaux souvent associés à des troubles cognitifs (touchant la mémoire, la concentration, etc.), qui handicapent la personne atteinte et altèrent son fonctionnement social, familial et professionnel. Les conséquences sont parfois dramatiques : on observe une mortalité prématurée des personnes atteintes de maladies mentales, liée aux maladies somatiques généralement non dépistées et non traitées (pathologies cardiovasculaires, diabète, etc.) ainsi qu’aux suicides. Ainsi, en France, chaque année près de 10 000 personnes se suicident et 200 000 attentent à leur jour.
Pourtant, ces maladies ne sont pas une fatalité ! De récentes découvertes apportent une meilleure compréhension des causes des maladies psychiatriques. Elles sont, pour la grande majorité, la conséquence d’un terrain biologique et/ou génétique les favorisant, combiné à des facteurs environnementaux déclenchants (stress, polluant, alimentation, infection, migration, maltraitance, addiction …). La recherche a également permis de démontrer qu’une prise en charge adaptée et précoce améliore considérablement le pronostic (en prévenant ou minimisant les rechutes) ainsi que la qualité de vie des patients.