4.1%, c’est la part du budget de la recherche en santé allouée à la santé mentale en 2011. (1)
Si l’on note une évolution positive par rapport aux données recueillies en 2007 (cf. graphique ci-dessous), il n’en reste pas moins que, malgré leur fardeau épidémiologique, les maladies mentales ne sont pas une priorité aujourd’hui dans la décision publique et les ressources qui leurs sont allouées restent insuffisantes.
Les financements consacrés à la recherche en psychiatrie en sont une illustration criante. La Cour des comptes dénonce une « sous-dotation persistante de la recherche ». (2)
Le soutien à la recherche est incontournable pour répondre aux défis humains, scientifiques, médicaux et sociétaux des maladies mentales. Ainsi que le notait une étude de l’Office parlementaire d’évaluation des politiques de santé (3) :
La psychiatrie en France est à un tournant de son histoire. Elle peut sortir définitivement de l’obscurité où elle a été placée pour devenir une des disciplines de pointe de la médecine et nous permettre de faire face au défi majeur de santé publique que représente la santé mentale.
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(1) Source : Etude FondaMental – URC-Eco “ROAMER : A Roadmap for Mental Health Research in Europe”
(2) Cour des comptes, L’organisation des soins psychiatriques: les effets du Plan psychiatrie et santé mentale 2005-2010, décembre 2011
(3) OPEPS, La psychiatrie en France : de la stigmatisation à la médecine de pointe, Sénat, 2009