La prise en charge de la schizophrénie a connu, grâce aux avancées de la recherche, des progrès notables. Pour autant, aujourd’hui encore, le choix des stratégies thérapeutiques reste délicat. La grande variabilité des réponses au traitement médicamenteux constitue une difficulté majeure dans la pratique quotidienne des psychiatres.
En l’absence d’indicateurs permettant d’anticiper la tolérance ou les effets secondaires chez un patient donné, le choix des traitements reste empirique et procède par essai-erreur jusqu’à l’ajustement d’une stratégie adaptée au patient. Il en résulte une perte de chance dommageable pour le patient car l’on sait que la mise en place d’une stratégie thérapeutique précoce s’accompagne d’un meilleur pronostic.
Prédire la réponse au traitement pour gagner en efficacité
le Pr Nicolas Glaichenhaus, immunologiste et professeur à l’Université de Nice Sophia Antipolis et lauréat du Prix Marcel Dassault 2016, conduit des travaux de recherche pour concevoir un outil diagnostique et pronostique qui, en associant une simple prise de sang à un algorithme de prédiction, permettra de choisir le traitement le plus efficace pour soigner un patient atteint de schizophrénie. Le point sur ses recherches.
