
Le Monde | Santé mentale : les raisons de l’attention nouvelle portée aux femmes
Peut-on se contenter de traiter la santé mentale des femmes de la même manière que celle des hommes ? C’est la question que Le Monde (Lara Pino Lerro) se pose dans sa rubrique Les Décodeurs. Alors que la santé mentale a été déclarée « grande cause nationale » de 2025 et le restera en 2026, plusieurs initiatives pour mettre en avant l’intérêt d’une approche genrée du sujet ont émergé.
La période périnatale en est un exemple particulièrement emblématique : une femme sur quatre déclare des troubles anxieux durant cette période, une sur six des symptômes dépressifs et le suicide reste la première cause de décès pour les mères durant la première année suivant la naissance.
Comme le rappelle le quotidien qui cite la Fondation FondaMental, 60 % de ces troubles périnataux ne sont toujours pas repérés aujourd’hui et 85 % ne sont pas traités. Le tabou persistant autour d’une maternité « forcément épanouie » ainsi que la difficulté à différencier les signes de la dépression d’un « baby blues » éphémère continuent de décourager les femmes de verbaliser leur mal-être, retardant le diagnostic ainsi que la prise en charge*.
*Pour aller plus loin
Avec le soutien de la Région Île-de-France, et en collaboration avec des spécialistes de la question, la Fondation FondaMental a développé la plateforme LENA, dédiée à la dépression périnatale.


