La stigmatisation des maladies mentales pèse sur la prise en charge de malades.

Les maladies mentales restent entourées de stigmatisation, souvent perçues à travers le prisme de la peur, de l’imprévisibilité ou du danger. Ces représentations erronées alimentent la discrimination, freinent l’accès aux soins et isolent les patients et leurs proches. Pourtant, une prise en charge précoce, notamment dans les premières années, est déterminante pour le rétablissement. Lutter contre les idées reçues, c’est aussi ouvrir la voie à une meilleure santé mentale pour tous.

Vrai

Les maladies mentales souffrent d’une forte stigmatisation : associées à des stéréotypes d’imprévisibilité et de dangerosité, elles restent considérées comme des maladies « à part ».

Ces images largement véhiculées (voir l’utilisation des termes autour de la schizophrénie dans les médias) génèrent discrimination, sentiments de honte et de culpabilité chez les malades et leurs proches, ainsi que méfiance et rejet à l’égard de la psychiatrie en général.

Ces sentiments sont un frein à la reconnaissance des premiers signes des maladies et retardent la consultation auprès d’un médecin qui permettrait d’agir le plus en amont possible. Un drame quand on sait que les cinq premières années de la maladie constituent une phase critique au cours de laquelle les réponses aux traitements sont les meilleures et les chances de rémission les plus grandes. Tout retard dans la prise en charge impacte fortement la qualité de vie des patients mais aussi l’observance des traitements.

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