Vrai.
Loin des représentations que peut avoir le grand public, les récentes avancées de la recherche plaident en faveur d’une lecture nouvelle des maladies psychiatriques. La compréhension croissante des mécanismes pathologiques et l’innovation thérapeutique ouvrent la voie à de nouvelles perspectives dans le diagnostic comme dans le pronostic. Les maladies mentales ne sont pas - plus - une fatalité. Ce sont des maladies «comme les autres».
Toutes les causes et leurs mécansimes ne sont pas encore connus, car ces pathologies se révèlent complexes et multifactorielles, mais les données scientifiques permettent toutefois de nous avancer sur plusieurs points.
- Les pathologies mentales sont dues à l’interaction de facteurs génétiques et environnementaux
Ces pathologies ne sont pas liées uniquement au dysfonctionnement de gènes mais sont plus probablement dues à l’interaction entre un terrain génétique donné et des facteurs environnementaux (toxiques, traumatismes crâniens, infections maternelles durant la grossesse, complications obstétricales, traumatismes psychologiques durant l’enfance, saison de la naissance, urbanicité, migration et pollution)
- Leur expression est de sévérité très variée pour une pathologie donné
- La plupart des maladies psychiatriques sont des maladies qui évoluent par stades successifs
À l’image des pathologies comme le cancer ou les maladies cardio-vasculaires, un diagnostic précoce et une prise en charge personnalisée améliorent considérablement le pronostic de la maladie.