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Sciences cognitives

Les sciences cognitives regroupent un ensemble de disciplines scientifiques dédiées à l’étude des systèmes de traitement de l’information permettant d’acquérir, conserver, utiliser et transmettre des connaissances. Les sciences cognitives s’attachent à la description, l’explication, et le cas échéant la simulation, des mécanismes de la pensée humaine impliqués dans la cognition. Elles s’intéressent à des phénomènes aussi divers que la perception, l’intelligence, le langage, la mémoire, l’attention, le raisonnement, les émotions ou même la conscience. Les sciences cognitives sont mobilisées dans la recherche en psychiatrie car nombre de maladies mentales occasionnent des troubles cognitifs. Les travaux cherchent à la fois à comprendre les mécanismes à l’origine des déficits observés et à identifier des stratégies pour réduire l’impact de ces déficits cognitifs.

sclérose en plaques

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui affecte le système nerveux central. Une dysfonction du système immunitaire entraine des lésions qui provoquent des perturbations motrices, sensitives et cognitives. A plus ou moins long terme, ces troubles peuvent progresser vers un handicap irréversible.

Sensibilité différentielle

La sensibilité différentielle consiste en une différence de sensibilité (et de réaction) d’un individu à l’autre à l’égard d’une stimulation externe (environnement), en fonction de prédispositions internes (facteurs biologiques et / ou génétiques) et externes (expériences passées, mode de vie, etc..).
 

Sérotonine

La sérotonine est un neurotransmetteur intervenant notamment dans la régulation de l’humeur, du sommeil, de l’appétit, de la douleur et de la température du corps. Elle est impliquée dans des troubles comme la dépression et l’anxiété. Les antidépresseurs exercent une action sur ce neurotransmetteur (inhibiteur de recapture de la sérotonine - IRS) : ils augmentent la quantité de sérotonine présente dans le cerveau en limitant sa recapture.

SNC

Le système nerveux central (ou névraxe) est la partie du système nerveux comprenant l’encéphale et la moelle spinale. Le système nerveux central est ainsi nommé parce qu’il contient la majeure partie du système nerveux, mais aussi et surtout parce qu’il intègre les informations qu’il reçoit et les coordonne pour influer sur l’activité de toutes les parties du corps

Somatique

Une maladie somatique est une maladie qui concerne le corps, par opposition à une maladie psychique, qui concerne l’esprit et régit le fonctionnement de celui-ci. Les avancées les plus récentes de la recherche tendent à réduire les différences entre maladie somatique et psychique.

Stress

Le stress est, en biologie, l’ensemble des réponses d’un organisme soumis à des pressions ou contraintes de la part de son environnement. Ces réponses dépendent toujours de la perception qu’a l’individu des pressions qu’il ressent. Selon la définition médicale, il s’agit d’une séquence complexe d’événements provoquant des réponses physiologiques, psychosomatiques.
Le stress est différent de l’anxiété, celle-ci est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l’anxiété.
Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu’il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation, compensation…) et l’hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop important ou s’il se prolonge, l’hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Les symptômes associés au stress sont les tensions musculaires, les maux de tête, la fatigue, l’anxiété, les problèmes de sommeil ou d’appétit…

 

Synapse

La synapse est la zone de communication située entre deux neurones (cellules nerveuses), et assurant la transmission des informations de l’un à l’autre.

Syndrome d'Asperger

Le syndrome d’Asperger fait partie des TSA (troubles du spectre de l’autisme). Souvent appelé autisme à haut niveau de fonctionnement, il est caractérisé par une altération sévère et prolongée de l’interaction sociale et le développement de modes de comportements, d’activités et d’intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés. Il n’y a ni retard du développement du langage, ni perte significative des compétences intellectuelles.
Ce syndrome a été décrit pour la première fois en 1943 par le pédiatre viennois Hans Asperger puis remis en valeur par la psychiatre Lorna Wing en 1981. Il a enfin été reconnu officiellement en 1994 par le DSM IV (manuel de diagnostic américain) de l’association psychiatrique américaine.

Syndrome métabolique

Le syndrome métabolique est défini comme étant la présence de 3 facteurs de risque de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires sur les 5 suivants : hypertension, glycémie élevée (glucose sanguin), embonpoint abdominal, faible taux de bon cholestérol, taux élevé de triglycérides (type de gras) sanguin. L’ensemble de ces désordres métaboliques augmente considérablement le risque de diabète de type 2, de maladies cardiaques et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Les personnes atteintes de troubles psychiatriques présentent un syndrome métabolique plus élevé qu’en population générale, généralement non diagnostiqué et non pris en charge. De fait, le syndrome métabolique est responsable de la mortalité prématurée de nombres de patients souffrant de troubles psychiatriques sévères. Le meilleur suivi des constantes liées au syndrome métabolique chez les patients atteints de troubles psychiatriques est un enjeu majeur de prise en charge.

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