
Santé mentale dans le sport : remboursements, meilleure formation des encadrants… Un «plan d’actions» pour mieux accompagner les athlètes dévoilé
À l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, plusieurs instances sportives françaises (CNOSF, CPSF, Insep, ANS) ont dévoilé un plan d’actions pluriannuel visant à mieux accompagner les athlètes et à lever le tabou sur la santé mentale dans le sport.
Parmi les mesures annoncées : remboursement partiel de consultations psychologiques, amélioration du référencement des praticiens, formation des entraîneurs à la dimension mentale de l’entraînement, et suivi psychologique des sportifs en fin de carrière. Lors des Jeux olympiques, des “welfare officers”, psychologues diplômés, seront désormais systématiquement présents aux côtés des délégations pour soutenir les athlètes.
Les chiffres sont parlants : selon une étude Harris Interactive réalisée pour la Fondation FondaMental, un jeune sportif de haut niveau sur cinq ressent un mal-être, avec des troubles anxieux, dépressifs ou du sommeil fréquents. Le psychiatre Ariel Frajerman, membre de la Fondation FondaMental, souligne que si le recours aux consultations avec un psychiatre ou un psychologie est encore trop limité, la parole des sportifs se libère progressivement.
Citation : «Seulement 20% des jeunes sportifs interrogés disaient avoir vu un psychologue pendant la dernière année, un pourcentage qui montait à 35% chez ceux qui présentaient des symptômes anxio-dépressifs»